Bornes Vauthier
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Les bornes du front, appelées également "bornes Vauthier" furent construites entre 1921 et 1927. Le but fut de matérialiser la ligne de front telle qu'elle était le 18 juillet 1918, au début de la dernière grande offensive de la Première Guerre mondiale (2ème bataille de la Marne). Si au départ, l'on envisageait 240 bornes, les fonds récoltés ne permirent que l'édification de 120. Il n'en subsiste que 97. certaines furent détruites par les Allemands lors de la deuxième guerre mondiale.
Parmi l'œuvre de Paul Moreau-Vauthier, l'on trouve des monuments aux morts et des monuments commémoratifs. Le plus remarquable est "le monument aux victimes des révolutions" (1909) Il fut construit avec les pierres du mur original des Fédérés et l'on y trouve des impacts de balles.
En bas à gauche est gravée une phrase de Victor Hugo :
"Ce que nous demandons à l'avenir, ce que nous voulons de lui, c'est la justice, pas la vengeance !"
Borne à Château-Thierry
Les bornes sont des monolithes en granit, de plus d’un mètre de haut, surmontés d’un casque posé sur couronne de lauriers. On peut voir le casque français (Adrian 1915) mais aussi belge (Adrian blasonné du royaume de Belgique) ou britannique (Brodie 1915).
Le casque Adrian M 1915 fut créé à l'initiative du le sous-intendant militaire Louis Adrian car les blessures à la tête causaient des pertes significatives sur le champ de bataille : 77 % des blessures des Poilus étaient à la tête avant son adoption, le chiffre tombant à 22 % en 1916.
Casque Adrian belge
Givet
Le roi Albert avec le casque Adrian
Casque Brodie
Appelé également casque Tommy ou casque Schrapnel. Le casque Brodie a une forme circulaire d'où les surnoms de assiette à soupe ou plat à barbe Il protège surtout la tête des éclats d'obus. Il est du à John Leopold Brodie (1873–1945), né Leopold Janno Braude à Riga en Lettonie. IL était d'une simple pièce pouvant être pressée en une fois et ainsi très facile à fabriquer.